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Comment Léon Walras est-il parvenu aux premiers jalons d’une économique néoclassique ?

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L’instabilité de l’offre et de la demande est un problème qui ne date pas d’aujourd’hui. Il a d’ailleurs fait couler beaucoup d’ancres. Plusieurs théoriciens et économistes ont essayé des approches théoriques pour atteindre l’équilibre général. Parmi celles-ci, les travaux de Léon Walras ont laissé une empreinte d’une rupture extraordinaire. Comment cet économiste a bâti sa théorie d’une économie néoclassique ?

Qu’est-ce que l’équilibre général ?

Pour cerner la quintessence du travail de Walras, il faut a priori appréhender le but que poursuit l’économiste. En effet, épris d’un amour fou pour l’économie et le fonctionnement du marché en général, Léon Walras va s’intéresser, toute sa vie durant, à un problème très vieux auquel beaucoup de ses prédécesseurs ont tenté une approche de solution. Il s’agit de la question de l’équilibre général. On désigne par équilibre général, en économie, le système par lequel les marchés atteignent, simultanément, l’équilibre par le jeu de l’offre et de la demande. Il se distingue de ce qu’il y a lieu d’appeler équilibre partiel.

Car, l’équilibre général couvre l’intégralité des marchés. Certes, c’est le même mécanisme qui est utilisé pour déterminer les deux types d’équilibre. Néanmoins, l’équilibre partiel est restreint à quelques marchés. Or, l’objectif de Léon Walras, c’est la satisfaction de tout le monde. Par conséquent, l’équilibre général prend en compte l’ensemble des offres de tous les marchés et l’ensemble des demandes de tous les marchés. Pour y parvenir, il pose les tout premiers jalons d’une théorie économique qui va révolutionner l’économie.

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Léon Walras et la fondation de la théorie de l’équilibre général

L’équilibre général est un concept, une théorie développée par Léon Walras dans un de ses célèbres ouvrages, Éléments d’économie politique pure, publié en 1874. Il faut mentionner que Léon Walras a orienté la perspective à cause de ses influences et ses idoles théoriciens. Il est un grand lecteur des économistes comme Adam Smith, Antoine-Augustin Cournot et Jean-Baptiste Say. En effet, en proposant la théorie de l’équilibre général, encore appelé la théorie de la richesse sociale, l’économiste cherche à réduire le système économique à un modèle. L’objectif, c’est d’expliquer clairement la manière dont les prix se forment dans le marché.

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À cet effet, il théorise toute une série de modèles pour rendre compte des conditions d’équilibre de l’offre et de la demande en prenant en compte la production, la croissance et la monnaie. À l’aide d’une équation bien travaillée, il démontre qu’il est bel et bien possible d’aboutir à une stabilité de l’offre et de la demande. La théorie sera reprise et approfondie par d’autres théoriciens à l’instar de Kenneth Arrow et de Gérard Débreu plus tard en 1950.

À quel principe obéit la théorie de Walras ?

Comme toute théorie, la théorie de la richesse sociale obéit à des principes bien définis. En effet, la théorie appartient beaucoup plus spécifiquement à l’école néoclassique de Walras. Même si elle est reprise et discutée par d’autres écoles. Selon cette école, le système économique est formé de plusieurs agents économiques qui vivent de l’échange de biens. Le marché ne serait de ce fait en équilibre que lorsqu’il y aura une adéquation entre l’offre et la demande des différents agents. Parce que cela signifie surtout la satisfaction de tout le monde. Les trois composantes du marché entrent en jeu, c’est-à-dire le capital, le travail et les biens.

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Toutefois, il y a une condition sine qua non pour atteindre l’équilibre général selon la théorie de la richesse sociale. Chaque demandeur devrait en effet être en mesure d’acheter et toujours produire le gain défini sur chaque bien, et le vendeur, de toujours vendre avec l’intérêt défini, ni inférieur ni supérieur. Car toute défaillance dans le système des échanges compromettrait l’équilibre général. Et c’est là toute la complexité de la théorie de Walras. Parce que l’offreur et le demandeur devront échanger sans cesse de manière que les unités supplémentaires égalisent non seulement le coût de production du vendeur, mais encore l’utilité de l’acheteur.

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Dianehttps://www.oeconomia.net
Diane est la voix experte derrière Oeconomia.net, spécialisée dans la finance, l'économie et le business. Avec un diplôme en sciences économiques, elle décrypte les tendances financières et propose des analyses pertinentes. Sa passion est de rendre les sujets économiques accessibles à tous, en fournissant des conseils pratiques aux entrepreneurs et investisseurs. Sur Oeconomia.net, Diane partage son savoir afin de guider ses lecteurs à travers le monde complexe de la finance et du business.
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